Cette technique de métallurgie par frittage. a été utilisée dès le 19ème siècle (peut-être plus tot mais je n’ai rien trouvé à ce sujet) pour faire des fils de titane.
Le bronze jaune, bronze couleur or, est fait de 90% de cuivre et 10% d’étain, le bronze blanc, couleur argent, est fait de 80% de cuivre et 20% d’étain.
Tout commence avec de la poussière de métal ……. à 90 parts de cette poudre de bronze ou de cuivre on ajoute 10 parts d’un liant cellulosique (au 19ème siècle de la maizena. J’y ajoute de l’eau distillée et j’obtiens une pate malléable ressemblant à de l’argile à poterie et qui se travaille de la même façon. Je peux alors la modeler, l’estamper, la mouler…
Puis je la laisse sècher en douceur, 1 à 2 jours pour éviter les craquèlements , les pièces deviennent très dures. Je peux alors les sculpter, les graver, les poncer, les ciseler, les pré-polir,
Ensuite a lieu une première cuisson à 350°C en atmosphère oxydante, c’est-à-dire en présence d’oxygène (de l’air) afin de bruler le liant qui empêcherait le frittage. Les pièces deviennent alors gris anthracite et sont très fragiles
Les pièces de métal sont déposées dans des conteneurs , enfouis dans du charbon de bois. Celui-ci crée une atmosphère dite « réductrice » et le métal cuit à l’abri de l’oxygène , à 830°C pour le bronze jaune, 740°C pour le bronze blanc et 930°C pour le cuivre
Quand les pièces sortent du four, les grains de métal se sont soudés les uns aux autres. Les pièces ont rétréci de 10 à 20% et sont oxydées, il faut alors les poncer, les polir . Ensuite je les encaustique avec une cire que je fais moi-même composée d’essence d’écorce d’orange et de cire d’abeilles diluée d’huile de paraffine médicale .je n’ai plus qu’à les monter en bracelets, colliers, boucles d’oreilles …